Avant de connaitre Eupen, j’imaginais un village entouré de forêts et de champs cultivés ou habités par des vaches. Il m’était difficile de penser les Cantons de l’Est autrement que comme la campagne profonde, sans pour autant y mettre de connotation négative (venant du Hainaut, je la connais bien la campagne !).

J’ai alors voulu partir à la découverte des limites d'Eupen, à pieds, pour tenter d’appréhender la frontière invisible entre la ville et la campagne. En partant vers l’est, où la forêt commence dans le jardin des dernières maisons, j’ai ensuite visité l’ouest et ses nombreux champs, tous vides, puis la zone industrielle du nord, plus vivante, et enfin le sud, parcouru des deux rivières, la Vesdre et la Helle.

Eupen est très calme, même dans sa zone industrielle. Je n'ai rencontré à ses extrémités que de rares personnes relevant leur boite aux lettres, des promeneurs à vélo ou avec leur chien, des ouvriers construisant une maison ou des travailleurs, transitant d’un bâtiment à l’autre.

Eupen est bien posée au milieu de la campagne, mais c’est loin d’être un village : au total, j’ai parcouru près de 60 kilomètres en quatre jours ! Un constat : la nature, quelle que soit sa forme, frappe aux portes des Eupenois.

Voici les endroits par lequels je suis passée.

Le point de départ (et d'arrivée) est le Gîte Kaleo Eupen, auberge dans laquelle nous dormions, avec les autres étudiants et les professeurs de l'IHECS.

Chaque couleur correspond au chemin parcouru en une journée.